Sylvie Badard Mathilde nuria isabelle sylvie
Première rencontre d-autres rendez vous sont pris
Galgo : c'est le nom d'un grand lévrier, utilisé en Espagne pour la course et chasse au lièvre. Une chasse en forme de course, plus exactement, où le lièvre, qui sera sacrifié de toute façon, n'a que peu d'importance au final. Dans la région de Valladolid, il est un « sport » très prisé : la courre au lièvre. On lâche un lièvre et, derrière lui, deux galgos avec des couleurs différentes. Il s'agit de noter les deux chiens : celui qui va le plus vite, qui court le mieux, etc. Pour le vainqueur, une longue carrière, absolument épuisante, commence. Pour le perdant, en revanche, c'est une autre histoire, beaucoup plus courte : en général, il est pendu aux abords du lieu du concours. Quand l'autre champion aura atteint sa fin de carrière ou dès qu'il commencera à donner des signes d'épuisement, il sera lui aussi pendu, dans des conditions barbares, tout droit venues d'un autre âge.
Une association se bat pour récupérer ces malheureux chiens : l'Esperanto du lévrier, basée en région bordelaise, à Eysines. L'association était et sera de nouveau l'invitée de Daniel Carsenac, organisateur de la foire aux oiseaux et animaux de compagnie d'Armentieux, qui se tiendra demain dimanche 6 septembre, à partir de 9 heures : « Nous voulons sensibiliser les gens sur le triste sort de ces chiens magnifiques », explique Daniel Carsenac. Anna Ribas, la présidente de l'association, est donc venue et sera à nouveau présente, accompagnée de quelques galgos, qui ressemblent tous à des fantômes de chiens, certains arrivant tout juste d'Espagne, couverts de plaies et habillés d'une maigreur à faire peur.
« Il faut reconnaître que grâce à un gros travail de sensibilisation, la pendaison a beaucoup reculé », admet Anna Ribas. Mais leur sort n'est pas meilleur pour autant. « Maintenant, au lieu de les pendre, on cesse de les alimenter et on les largue, après les avoir épuisés. » Ce qui n'est guère mieux, puisque cela équivaut à une mort lente, assortie le plus souvent de mauvais traitements. « Nous avons un réseau de bénévoles en Espagne qui nous alerte et nous sommes aidés par quelques « perreras » (NDLR : des chenils). Notre but est de sauver le plus possible ces chiens, les faire venir en France, trouver des familles d'accueil pour les retaper physiquement et moralement et, ensuite, leur trouver une famille d'adoption. Ce sont des chiens très faciles, extrêmement gentils et généreux, ne posant aucun problème. Ils ne méritent pas le sort qu'on leur réserve. »
Le mois dernier, deux galgos ont été placés dans les Hautes-Pyrénées. Pour contacter l'association, un site d'abord : esperanto-des-levriers.wifeo.com
Un numéro de téléphone ensuite : 06.99.01.63.74.
paloma et aspa sont sages comme des images la belle Paloma
Photo de famille Lucille et Lola ( mora )
Lucille Gege lolo et aspa Fabienne et Dora (bruja)
(article paru dans la nouvelle république)
envoyé par bellhistoire2
Tout a commencer avec toi, petite Dulce mais malheureusement tu nous as quitté. Un bonheur chassant un malheur Saeta et Deus sont arrivés et cette association s'est fondée.
Je vais te raconter mon histoire, je n’ai pas de nom,
je suis de race Galgo, chien de chasse pour l’homme
La vitesse dans le sang, le corps fuselé
Je vivais avec 14 congénères dans un grand chenil
J ’ai un an et la vie devant moi,
Ma mère s’est échappée gestante et je suis né dans un parc
Ils ont jeté mes trois frères contre un mur, je ne sais pas à quoi je dois la chance d'être resté en vie
Je ne connais pas la compétition et je chasse les lièvres par instinct, on m’emmenait à la campagne tous les dimanches
Un jour, le destin a gâché ma vie, une balle perdue m’a touché, la blessure n’a pas été mortelle
Mais à partir de là, peu importait d’être fidèle ou d’être noble,
Avec une corde au cou, ils m’emmenèrent près d’un chêne
Le lendemain de l’accident, le sacrifice fut la solution à ma boiterie permanente
Je suis un être humain, mû par l’instinct, j’ai lutté, je me suis échappé, apeuré et sans savoir où aller
Depuis ce jour, je n’ai plus confiance, j’ai échappé à mon sort,
En me nourrissant de pain dans une zone industrielle, en évitant les gens
Avec la corde incrustée dans le cou, boitant de ma patte blessée mais pouvant marcher
J'ai eu un moment de faiblesse un jour et je me suis réveillé dans une cage, bandé, avec à boire et à manger
je suppose que c’est un refuge, désormais, ils me cherchent un maître
Mais qui veut un galgo d'un an et qui boite
Les gens veulent des chiens nains pour s’amuser
Des races chères pour faire de l'élevage et des affaires
J'offre une compagnie à celui qui voudra m’adopter, et toute ma reconnaissance, parce je connais la faim
Signé un anonyme, un parmi tant d’autres
Voici mon histoire, réfléchis, toi qui l'as écouté